Tous les experts plombiers s’accordent sur le fait que le bac à graisse est l’un des dispositifs convenables dans les cuisines professionnelles pour empêcher les graisses, huiles et matières solides de pénétrer dans le système d’assainissement. Sans ce dispositif, ces substances peuvent obstruer les canalisations, endommager les infrastructures et causer des nuisances environnementales. Mais comment fonctionne-t-il exactement ?
Il s’agit dans cet article de vous amener à comprendre le fonctionnement d’un bac à graisse afin de savoir comment optimiser l’utilisation de votre équipement et préserver sa durée de vie. Comment fonctionne un bac à graisse : le guide détaillé avec débouchage express 67.
Résumé de l’article
Le bac à graisse fonctionne selon un principe simple de décantation naturelle. En clair,
Il fonctionne selon le principe de la décantation gravitaire. Son mode consiste à remonter les graisses, plus légères que l’eau, à la surface, tandis que les particules solides plus lourdes se déposent au fond du bac.
Ce processus crée trois couches distinctes à l’intérieur du bac : une couche de graisses en surface, une couche d’eau claire au milieu, et une couche de boues solides au fond.
L’eau prétraitée, débarrassée des graisses et solides, s’écoule ensuite vers le réseau d’assainissement.
Pour assurer son efficacité, le bac à graisse nécessite un entretien régulier, qui inclut la vidange des graisses et des boues, généralement tous les 4 à 6 mois, selon le volume d’utilisation.
Le bac à graisse est un récipient en plastique, béton ou inox placé sur la tuyauterie pour la prétraiter. Son rôle, simple, mais essentiel, consiste à intercepter les graisses, huiles et matières solides contenues dans les eaux usées issues essentiellement de la cuisine.
Généralement installé entre l’évier et la fosse septique, ou juste après les évacuations de cuisine dans un établissement de restauration, le bac à graisse fonctionne par décantation naturelle. Les corps gras, plus légers que l’eau, flottent à la surface, tandis que les particules lourdes tombent au fond. Quant à l’eau prétraitée, elle peut s’écouler sans provoquer d’obstruction ni nuire à l’environnement.
Ce dispositif préventif est indispensable pour éviter l’engorgement des canalisations, les mauvaises odeurs et les interventions de curage coûteuses. Il est particulièrement recommandé dans les zones rurales ou les habitations non raccordées à un système tout-à-l’égout. Dans la restauration, avoir un bac à graisse est même obligatoire selon la réglementation sanitaire en vigueur.
Les avantages du bac à graisse sont multiples :
réduction du risque de colmatage ;
allongement de la durée de vie des installations ;
conformité aux normes sanitaires ;
protection de l’environnement et des stations d’épuration.
Quel est le principe de fonctionnement d’un bac à graisse ?
Le bac à graisse fonctionne suivant un principe simple de décantation en trois niveaux, à savoir :
La séparation par gravité : les eaux sales chargées de graisses qui proviennent de la cuisine, de la salle de bains ou de la buanderie arrivent dans le bac. Une fois dans le bac, les huiles et corps gras remontent à la surface et forment peu à peu une couche de calotte de graisse.
La sédimentation : les résidus alimentaires et matières solides plus lourdes coulent totalement au fond du bac.
L’évacuation : l’eau dégraissée s’écoule ensuite par le bas du bac vers le réseau d’assainissement comme la fosse ou l’égout, sans entraîner de graisse.
Les déchets gras sont stockés dans le bac le temps d’être vidés. Ainsi, le bac à graisse fonctionne pour rejeter de l’eau presque exempte d’huiles et graisses. Ce mécanisme simple, mais efficace permet de préserver les canalisations, de réduire les coûts d’entretien et de limiter les nuisances olfactives.
Où installer un bac à graisse pour qu’il fonctionne de manière optimale ?
Selon la configuration du système sanitaire, le bac à graisse peut être posé sous l’évier ou enterré à l’extérieur. En règle générale, le séparateur de graisse ou piège à graisse doit être placé en amont du réseau d’évacuation, plus précisément entre la sortie de cuisine, la fosse septique ou le tout-à-l’égout. Dans un logement individuel non raccordé, par exemple, il est recommandé d’enterrer souvent le bac à proximité de la fosse toutes eaux.
Dans un restaurant, par contre, le bac à graisse doit être installé directement sous l’évier ou enterré près du bâtiment. L’emplacement pour un bac à graisse est une zone dans laquelle il reste accessible pour la vidange afin qu’on puisse y brancher une pompe d’entretien.
Quels sont les différents types de bac à graisse ?
Il existe une gamme variée de bac à graisse, chacun fabriqué avec un matériel spécifique, avec une capacité typique et destiné à un usage personnel. Passons en revue les types courants de bacs à graisse selon ces critères de fabrication.
Type de bac
Matériau
Capacité typique
Usage courant
Bac sous-évier (autonettoyant)
Inox ou composite
Environ 30 à 100 L
Idéal pour les restaurants et fast-foods. Élimine automatiquement les graisses sans vidange manuelle.
Bac sous-évier (ménage)
Acier inoxydable alimentaire
Environ 50 à 150 L
Idéal pour les cuisines familiales, petits restaurants.
Bac enterré (PEHD)
Polyéthylène haute densité
De 300 à 2000 L
Convenable pour les maisons individuelles avec fosse éloignée, petits établissements de restauration. Il est résistant à la corrosion.
Bac enterré
Béton
De 500 à 3000+ L
Adapté pour une grande restauration, collectivité et l’agroalimentaire.
Conclusion
En résumé, le bac ou piège à graisse est un équipement clé pour une cuisine. Bien conçu et entretenu, il assure la protection des canalisations et de l’environnement. Son fonctionnement repose sur un mécanisme de décantation gravitaire. Respecter les bonnes pratiques, comme le dimensionnement adapté, les vidanges régulières, la récupération des huiles, permet de garantir son efficacité et d’éviter les désagréments liés à son obstruction.
FAQ
Comment fonctionne un bac à graisse ?
Le fonctionnement d’un bac à graisse repose sur la séparation des graisses, huiles et matières solides des eaux usées avant qu’elles n’atteignent le système d’évacuation. Dans le bac, les graisses flottent à la surface, tandis que les résidus lourds tombent au fond et seule l’eau prétraitée poursuit son chemin vers les canalisations.
Quels gestes adopter pour optimiser le fonctionnement du bac à graisse ?
Il est défendu de verser d’huile ou de graisse chaude dans l’évier. Ensuite, installer un filtre à résidus alimentaires au bout du tuyau d’évacuation et recycler les huiles usagées constituent des gestes simples qui limitent l’encrassement du bac à graisse et prolongent sa durée de vie.
À quelle fréquence faut-il vidanger un bac à graisse en restauration ?
Dans un restaurant ou une cuisine professionnelle, le bac à graisse doit être vidangé en fonction du volume de graisses rejeté. Mais il est conseillé de vider le bac minimum une fois par mois, voire plus souvent.
